Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction . » Kant applique cet impératif catégorique à un certain nombre de situations pour montrer que par lui il est possible d’agir toujours moralement. FONDEMENTS DE LA METAPHYSIQUE DES MOEURS. Ces Fondements constituent la recherche du principe suprême de la moralité. Fondements de la métaphysique des moeurs (1785). Ainsi une action tire sa valeur morale de la maxime, principe subjectif du vouloir, à partir de laquelle on la décide. Ainsi éthique et physique sont des philosophies empiriques, c’est-à-dire basées sur l’expérience sensible ; au contraire, la logique, strictement formelle, peut être qualifiée de pure. C’est bien contre cette tendance qu’il se positionne. En 1781, la Critique de la raison pure d'Emmanuel Kant (1724-1804) marquait nettement la différence de statut entre les sciences exactes et les sciences humaines.Elle soulignait aussi que toute science se décompose en connaissance a priori (ce que Kant appelle, en un sens technique, « métaphysique ») et connaissance empirique. Dans ce règne, tout être raisonnable a une dignité, tandis que les choses n’ont qu’un prix (pas forcément marchand – cela peut être aussi un prix sentimental). Kant ne voit rien à redire à cette distinction mais il veut trouver quel en est le fondement, afin de s’assurer qu’elle est parfaite, qu’on ne pourrait rien y ajouter ou en ôter. Nous reconnaissons de fait l'impératif catégorique dans ces exemples. Pour preuve, les êtres qui suivent la raison finissent par la haïr en ce qu’elle leur cause plus de peine que de bonheur et commencent à envier les hommes d’instinct. Fondements de la métaphysique des moeurs Publiés en 1785, les Fondements de la métaphysique des moeurs jettent les bases des philosophies de la liberté qui se développèrent au XIXe siècle. En effet ils se contentent de donner comme morales ou immorales un certain nombre d’actions, alors que ce qu’on doit faire, pour honorer la moralité, c’est juger par soi-même, rationnellement. Toute loi, explique Kant, doit pour être validée être la formulation d’une nécessité absolue, c’est-à-dire qu’une loi morale ne vaut que si tous les hommes, quels que soient l’époque et l’espace, la tiennent pour valable. Or pour parvenir à cette nécessité absolue, on ne peut en aucun cas se baser sur la connaissance empirique. – Les impératifs catégoriques, qui prescrivent des actions nécessaires pour elles-mêmes, sont des commandements. Elle vaut pour elle-même et peu importe qu’elle soit utile ou inutile. La bonne volonté, précise Kant, n’a pas besoin de réalisation pratique pour mériter cette qualification. Fondements de la métaphysique des moeurs Résumé De tout ce qu'il est possible de concevoir dans le monde, et même en général hors du monde, il n’est rien qui puisse sans restriction être tenu pour bon, si ce n'est seulement une BONNE VOLONTE. Même si la Volonté bonne n'atteint pas son but, elle reste bonne en elle-même. Seul le suicidaire qui ne se tue pas par devoir – et non parce qu’il aime la vie ou a peur de la mort – pratique moralement la conservation de la vie. Fondements de la métaphysique des moeurs. Première section : Passage de la connaissance rationnelle commune de la moralité à la connaissance philosophique. Ainsi, si par la raison, la nature visait le bonheur, c’est-à-dire selon Kant la conservation et le bien-être, ce serait mal viser : pour cela l’instinct suffit. La moralité est le rapport des actions à l'autonomie de la volonté. Le livre en format Word 2001 à télécharger (Un fichier de 73 pages et de 324 K); Le livre en format PDF (Acrobat Reader) à télécharger (Un fichier de 73 pages et de 344 K.); Le livre en format rtf (Rich text format) à télécharger (Un fichier de 73 pages et de 392 K) Se mettent alors en place des impératifs, principes objectifs rationnels contraignants pour la volonté. Ceux-ci se perçoivent à la fois comme êtres sensibles – qui appartiennent au monde matériel – et comme être intelligibles – qui sont aussi des êtres de raison. Si elles ne remplissent pas cette condition, dans ce temps, elles sont repoussées. Le principe des lois morales ne peut être cherché ailleurs qu’«, Kant tient à distinguer sa métaphysique des mœurs de la philosophie pratique universelle telle que formulée par le philosophe Wolff. Exposé de 6 pages en culture générale & philosophie : Kant, Fondements de la métaphysique des moeurs : fiche de lecture. Il finit en rappelant, avant de livrer son plan en trois sections, que l’absence d’application concrète de la règle suprême de moralité qu’il s’apprête à définir ne prouve en aucun cas son invalidité, de même qu’un principe facilement applicable ne peut démontrer sa validité que par sa seule application. Nous ne comprenons pas sans doute la nécessité pratique inconditionnée de l’impératif moral, mais nous comprenons du moins son incompréhensibilité, et c’est tout ce qu’on peut exiger raisonnablement d’une philosophie qui s’efforce d’atteindre dans les principes aux limites de la raison humaine. La raison doit se considérer comme étant l’auteur de ses principes, indépendamment d’influences étrangères ; aussi doit-elle, en tant que raison pratique ou que volonté d’un être raisonnable, se considérer elle-même comme libre. Or pour parvenir à cette nécessité absolue, on ne peut en aucun cas se baser sur la connaissance empirique. Le principe de l’autonomie est : toujours choisir de telle sorte que les maximes de notre choix soient en même temps con-çues, dans ce même vouloir, comme des lois universelles. Comment une raison pure peut être pratique, ça, nous ne pouvons le démontrer. Ce document a été mis à jour le 15/05/2009 Ils sont constitués par voie analytique. L’impératif catégorique est lui unique et s’énonce comme suit : Agis uniquement d’après la maxime grâce à laquelle tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle. Mais c'est le respect de lois morales qui nous rend libre - paradoxe. Ce n’est pas satisfaisant pour Kant, qui détaille alors précisément non seulement son projet philosophique mais aussi son projet éditorial : il compose ses Fondements de la métaphysique des mœurs (qui pourrait aussi s’appeler Critique de la raison pratique) en vue de la publication d’une Métaphysique des mœurs. De fait la philosophie pratique universelle énonce des obligations qui tantôt sont des lois morales tantôt sont des règles pratiques, indistinctement. Selon les penseurs antiques, résume Kant, la philosophie se partage en trois sciences : la physique, l’éthique et la logique. On introduit le concept du règne des fins, où l'être raisonnable, guidé par la liberté de la volonté, est de fait législateur, qu'il soit membre ou qu'il soit chef. Mobiles secrets, excès de présomption, "cher moi", absolue nécessité, sont des moteurs puissants des actions humaines et font qu'on doute que quelque véritable vertu se rencontre réellement dans le monde parmi les êtres raisonnables. L'ancienne philosophie grecque se divisait en trois sciences : la PHYSIQUE, l'ÉTHIQUE et la LOGIQUE. Or quand la logique vient à se pencher sur les « objets déterminés de l’entendement », autrement dit qu’elle vient se corrompre en considérant les idées que nous nous faisons à partir des objets perçus, elle devient métaphysique. Que retenir du règne des fins dans les Fondements de la métaphysique des moeurs , … Kant constate que seule une volonté peut être réellement qualifiée de bonne. Si la bonne volonté est autonome, complète Kant, c’est parce qu’elle a pour elle la liberté – c’est-à-dire selon la définition de Kant la capacité de ne prendre en compte que la raison et de ne pas se laisser influencer par des données empiriques dans les décisions morales. La raison serait donc l’organe qui permet de produire une bonne volonté, bonne en elle-même, et non pas bonne comme un moyen visant à terme un autre but. Lire en ligne. Ainsi, si on pense se sortir d'une contrainte par une promesse qu'on ne saura pas tenir, ou par un mensonge, il est simple de constater que la maxime de cette action ne peut en aucun cas être universelle : des promesses toujours déçues n'auraient plus de valeur. On distingue entre connaissances matérielles, liées à un objet : Physique pour les lois de la Nature; Éthique pour les lois de la liberté; et connaissances formelles, liées à l'entendement et au raisonnement : Logique, qui se trouve ainsi dégagée de toute composante empirique. Néanmoins les réalisations concrètes en conformité avec la bonne volonté ne corrompent pas cette volonté – disons autrement que la bonne volonté peut être aussi une bonne volonté pratique même si cela ne serait pas suffisant pour la juger bonne. Elle n'a de valeur que parce qu'elle produit une volonté bonne. ». Supposé que la volonté d’une intelligence est libre, il en résulte nécessairement son autonomie, qui seule la détermine. Un commerçant est honnête non par devoir mais parce que c'est son intérêt. Lisez « Fondements de la métaphysique des mœurs » de Emmanuel Kant disponible chez Rakuten Kobo. Seule la volonté humaine peut être absolument bonne. La fin nécessite que les moyens adéquats soient mis en œuvre. Résumé et Analyse de la Métaphysique des Moeurs : Selon Kant, la philosophie peut être divisée en trois domaines: la physique (l’étude du monde physique), de l’éthique (l’étude de la morale), et la logique (l’étude des principes logiques). Plongez-vous dans l'analyse du règne des fins dans les Fondements de la métaphysique des moeurs d'Emmanuel Kant pour approfondir votre compréhension de l'œuvre ! Le bonheur, par définition, est un état de complète satisfaction. Si on essaie de s'abstraire de l'empirique en ce qui concerne la Physique, on aboutit à une Métaphysique de la Nature; pour l'Éthique à une Métaphysique des Mœurs (l'Éthique empirique pouvant être désignée comme une anthropologie pratique). Tous les êtres raisonnables, note Kant, existent comme des fins en soi, et non comme des moyens, et l’action raisonnable, c’est-à-dire morale, se doit naturellement de respecter ce fait : lorsqu’on agit moralement, on doit toujours considérer les autres êtres raisonnables, en tant qu’ils ne sont pas des choses, comme des fins. Quantité . Kant en bref veut trouver la règle suprême qui permettrait d’apprécier avec justesse tous les problèmes moraux, afin de préserver la moralité des potentielles corruptions pratiques. Ainsi est bonne une action qui est accomplie par devoir. ». C’est en ce sens que les réalisations concrètes de la bonne volonté ne sont pas nécessaires pour que la volonté soit considérée comme bonne. Autrement dit il se pose la question suivante : l’impératif catégorique est-il nécessaire chez tous les êtres rationnels (catégorie dans laquelle il inclut plus que les hommes) ? La volonté n'est rien d'autre que la raison pratique. Comprendre l’incompréhensibilité de la liberté et partant de la moralité suprême est le maximum qu’on puisse atteindre étant donné les limites de la raison humaine. Kant affirme avec vigueur la nécessité de ces distinctions nettes : c’est avec elles qu’on peut, ainsi que dans une fabrique, diviser le travail et ne pas gâcher la recherche en mêlant les tâches. Fondements de la métaphysique des moeurs EMMANUEL KANT. Or, puisque la philosophie matérielle contient deux pans, la métaphysique aussi est faite de deux parties – une métaphysique de la nature et une métaphysique des mœurs. La moralité en fait ne s’inculque pas, mais on peut prédisposer les esprits à penser moralement. De fait s’il ne valait que pour les hommes l’impératif ne serait qu’hypothétique car il découlerait de situations subjectives et non pas d’une « nécessité pratique inconditionnée ». Le problème que Kant propose de résoudre dans cet essai est le suivant : peut-on élaborer une philosophie morale qui soit pure ? Quand ils donnent des moyens concrets pour parvenir au bonheur, ils relèvent de ce que Kant appelle la prudence et produisent des conseils. Comme métaphysique de la nature, elle porté sur les principes et les concepts a priori de la science de la nature ; et comme métaphysique des mœurs, elle porte sur les fondements rationnels de la doctrine de la liberté. Le devoir est la nécessité d’accomplir une action par respect pour la loi. Selon Kant tous deux ne parlent tout simplement pas de la même chose. - 5 citations - Référence citations - Citations Fondements de la métaphysique des moeurs Sélection de 5 citations et proverbes sur le thème Fondements de la métaphysique des moeurs Découvrez un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase Fondements de la métaphysique des moeurs issus de livres, … À partir de là peut se mettre en place un « règne des fins ». Quand ils décrivent comment telle ou telle fin peut être atteinte, ils relèvent du domaine de l’habileté et produisent des règles. Dans le règne des fins tout a son prix ou sa dignité. Ainsi on introduit le concept de DEVOIR. De l’expérience on ne peut tirer que des règles pratiques contingentes, parce qu’ancrées dans un contexte donné. Néanmoins ce n’est pas suffisant pour valider l’existence réelle, c’est-à-dire universelle, de la liberté. C'est le premier livre que Kant consacre entièrement à la question de la morale ou du devoir. Page 1 sur 5. Kant admet qu’il est difficile de savoir la plupart du temps si une action est morale ou non, mais, ajoute-t-il, cela n’est pas grave – ou plutôt cela n’est pas la question : quand bien même il n’y aurait encore jamais eu dans le monde concret d’action morale, cela ne trahit pas les structures de la raison. Note sur cette édition Il s'agit du texte intégral de l'ouvrage de E. Kant (1724-1804), paru en 1785. De l’expérience on ne peut tirer que des règles pratiques contingentes, parce qu’ancrées dans un contexte donné. Il s’intéresse aux actions, plus délicates à éluder moralement, qui vont dans le sens du devoir et contiennent cette inclination. Toute chose naturelle, rappelle-t-il, agit selon des lois. Prix unitaire (TTC) 12.80 € Il écarte d’emblée les actions qui vont contre le devoir et aussi les actions qui vont dans le sens du devoir, mais sans qu’il y ait à leur origine d’inclination immédiate pour le devoir (on en revient à l’exemple choisi en préface, de la sincérité immorale). Kant veut atteindre la volonté pure quand Wolff n’a, comme en psychologie, étudiée que « les actions et les conditions du vouloir humain ». De cette définition négative de la liberté, s'ensuit qu'une volonté libre et une volonté soumise à des lois morales sont une seule et même chose. La liberté serait ce qui nous permet justement de nous concevoir comme des êtres intelligibles et à terme moraux. Une action conforme au devoir peut l'être fortuitement, ou par inclination immédiate, par intention intéressée, par conformité, ou de façon naturelle. Kant, Fondements de la métaphysique des moeurs (1785) PREFACE-Philo grecque divi 3 sc attrib Platon + ref philo post-aristoT : phys + éthique pour connaiss ratio mat (empirique) contre logique pour connaiss ratio formelle (a priori). La philosophie ne devient utile pour les problèmes moraux concrets que dans la mesure où très rapidement se met en place chez l’individu une dialectique naturelle – il est tenté de discuter les maximes à potentiel universel avec des maximes plus précises mais contextuelles. Nous, êtres de raison, agissons selon des représentations de lois. La loi morale oblige. Ainsi apparaît l’idée que la fin d’une existence rationnelle est autre chose que le bonheur, une fin différente et noble. Les Fondements de la métaphysique des moeurs sont un ouvrage de Kant, publié en 1783, cinq ans avant la Critique de la raison pratique.Il en est à la fois l'introduction et le résumé. Il postule que toute connaissance est soit matérielle – c’est-à-dire qu’elle se rapporte aux objets concrets –, soit formelle – c’est-à-dire qu’elle se rapporte aux idées et règles abstraites. Kant part du principe qu’il n’y a rien dans les êtres naturels qui n’ait de finalité (quelle qu’elle soit), et qui soit accommodée en vue de cette finalité. EN SAVOIR PLUS Résumé. Cette fois-ci, toutefois, Kant se contente de postuler que la liberté existe car rien ne lui assure qu’elle soit disponible chez tous les êtres raisonnables. La bonne volonté est soumise à la loi parce qu’elle en est l’auteur. Plongez-vous dans le livre Kant, fondements de la métaphysique des moeurs de Arnaud Desjardin au format . La valeur de l'action ne peut résider que dans le principe de la volonté. Selon Kant tous deux ne parlent tout simplement pas de la même chose. Pour Kant, il est évident que chez l’être qui agit immoralement la conscience de la moralité est présente et même, si on lui expose des manifestations de bonne volonté, désirée ; simplement cet être est dominé par des penchants contraires qui l’empêchent d’écouter la raison. En stock : Expédié en 48 heures. 10,95 $ Feuilleter. Conserver sa vie est un devoir, et c’est en outre une chose pour laquelle chacun a encore une inclination immédiate. Cet impératif peut être appelé l’impératif de la moralité. Explication de texte Texte de Kant, extrait de « Fondements de la métaphysique des moeurs » « Fondements de la métaphysique des mœurs » est une œuvre d’Emmanuel Kant parue en 1785. Concernant les situations où le suicide pourrait paraître souhaitable à un homme souffrant; où une fausse promesse nous sortirait d'affaire; où un talent que nous avons aiderait l'humanité mais nous causerait grande fatigue; où nous pourrions porter secours à une personne dans le besoin. Avec cette maxime il n'est besoin de nulle science ou philosophie pour juger de ce qui est bon. La volonté vise une fin, utilisant des moyens. » Pour répondre plus précisément à la question de la fondation de la loi posée plus tôt, la bonne volonté paraît au sortir de cette recherche sur l’origine de l’impératif catégorique comme ce qui justement institue la loi. Des impératifs catégoriques sont possibles parce que l’idée de la liberté nous fait membre d’un monde intelligible. D’après la typologie proposée par Kant dans ses Fondements de la métaphysique des mœurs, les fins proposées par les sciences de gestion apparaissent typiquement comme des impératifs hypothétiques problématiques. Toutes les maximes en dérivant de l’impératif catégorique gardent en commun trois caractéristiques : 1) une forme (c’est-à-dire qu’elles tendent à l’universalité) ; 2) une matière (c’est-à-dire que sa finalité doit être absolue et rejeter toutes les finalités contingentes) ; 3) une détermination complète (c’est-à-dire qu’elles visent au-delà des choix immédiats la mise en place du règne des fins). Toute loi, explique Kant, doit pour être validée être la formulation d’une nécessité absolue, c’est-à-dire qu’une loi morale ne vaut que si tous les hommes, quels que soient l’époque et l’espace, la tiennent pour valable. D’après lui, si un individu agit selon la loi et non pour la loi il fait une action immorale, car la conformité entre la loi et l’action est hasardeuse, repose sur un jugement incomplet, et pourrait à tout moment s’inverser. Fondements de la métaphysique des mœurs (titre original : Grundlegung zur Metaphysik der Sitten), ou Fondation de la métaphysique des mœurs dans une traduction plus récente d'Alain Renaut[1], est une œuvre de philosophie morale d'Emmanuel Kant parue en 1785. Reste à démontrer qu'un tel impératif existe réellement, et qu'il y a une loi pratique qui commande absolument par soi, tout être raisonnable, a priori. Kant clôt l’essai en expliquant que si ces sortes de problèmes restent irrésolus ce n’est pas les raisonnements mais la raison elle-même qu’il faut accuser. Ce qui a un prix (prix marchand ou prix de sentiment) peut être remplacé par autre chose et équivalent ; en revanche, ce qui est au-dessus de tout prix a une dignité. Troisième section : Passage de la métaphysique des mœurs à la critique de la raison pure pratique. Deuxième section : Passage de la philosophie morale populaire à la métaphysique des mœurs. En effet il n'y a selon Kant qu'un « fondement ». Fondements de la métaphysique des moeurs, Emmanuel Kant, Lgf.