L'ourson blanc Knut, depuis sa naissance au Zoo de Berlin, a beaucoup attiré l'attention des médias et du public, si bien que son nom a été déposé comme marque par le Zoo et est même coté en bourse[81]. Ses yeux, son museau, ses pattes et son coussinet sont tous noirs. Le Canada, qui abrite davantage d'ours blancs que les autres pays, permet une chasse aux trophées restreinte : les chasseurs doivent payer un lourd tarif aux organisateurs de la chasse. L'alimentation des ours polaires Que mange l'animal ? Les 6 espèces distinctes d'ours sont apparues il y a environ 6 millions d'années. Une étude de 2004 de la National Geographic Society a montré que la masse des ours blancs, en moyenne, était inférieure de 25 % à leur masse dans les années 1970[10]. Norbert Rosing et Véronique Bureau (Traduction). Cette population n'était plus que de 8 000 à 10 000 il y a encore un demi-siècle. Après leur naissance, les petits oursons ne sortent de leur caverne qu’au bout de 3 ou 4 mois. Louis Fortier, professeur à l'Université Laval de Québec et membre de la chaire de recherche sur la réponse des écosystèmes marins au réchauffement climatique, considère que la situation des ours blancs va tout d'abord s'améliorer pour ensuite se détériorer. Le point le plus méridional de leur habitat se situe dans la baie James au Canada. L’ours blanc a la peau noire. Pour l'ours polaire, le réchauffement de la planète lui cause bien des problèmes puisque la banquise fond. Parfois il … Certaines sources distinguent deux sous-espèces : Il existait également autrefois une sous-espèce aujourd'hui éteinte : Mais il est souvent considéré qu'il n'existe pas de sous-espèces actuelles chez l'ours blanc[28]. En novembre, elle pesait 92 kg, mais au mois d'août, elle a été pesée à 505 kg. Ces derniers temps[précision nécessaire], la glace s'est retirée loin de ces zones[réf. De leur côté, les femelles ourses atteignent leur maturité un peu plus tôt car elles peuvent mettre au monde un petit ourson dès 3 ans. L'Union internationale pour la conservation de la nature UICN estime la population d'ours blancs à environ 26 000 individus[3]. On estime que l’estomac d’un ours polaire peut contenir 15 à 20 % de son poids corporel. On pourrait donc s'attendre aux modifications suivantes chez les ours blancs dans le cadre du changement climatique[74] : En juin 2008, à la suite d'une proposition de classement du Fish and Wildlife Service faite en janvier 2007, les États-Unis ont inscrit l'ours blanc d'Alaska sur la liste nationale des espèces protégées[75]. L’ours blanc a la peau rose. Les habitants des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut au Canada ont une plaque d'immatriculation en forme d'ours blanc. On suppose que cela est une forme d'attrait pour les femelles, à la manière de la crinière du lion[19]. Ces animaux doivent alors s'épuiser à nager en pleine mer pour trouver des plaques de glace hospitalières ou regagner la terre ferme, ce qui peut leur être fatal. Le sommet de la chaîne alimentaire. Cependant, une perte de poids est constatée chez les ours blancs en raison d'une difficulté accrue d'accès aux phoques, probablement exacerbée par la compétition pour une même nourriture, situation qui risque d'être encore aggravée par le réchauffement : Cette interprétation est cependant contestée par d'autres spécialistes, qui expliquent qu'il y a là une question de perspectives comportant une part de déni (comme celui de certains spécialistes concernant la baisse du stock de morues des Grands Bancs de Terre-Neuve dans les années 1980) et de facteurs sociopolitiques et économiques liés à l'exploitation des ressources du grand-nord[32]. Lâ été, il peut se nourrir de baies et de végétations diverses. Il ne surgit qu’au dernier moment en bondissant sur sa proie avant qu’elle ne rejoigne la mer. L’ours polaire présente ainsi un important dimorphisme sexuel, c'est à dire que les femelles sont nettement plus petites que les mâles. C’est lui le dernier maillon : aucun animal ne le mange. En revanche, il est le seul ours à ne pas hiverner : il déambule sur la banquise à la recherche de nourriture, à une époque où les phoques sont nombreux. Les changements climatiques font aussi la vie dure à l’ours polaire. Par le passé, des explorateurs de l'Arctique se sont souvent empoisonnés en mangeant le foie d'un ours blanc, en raison d'une hypervitaminose A. Toutefois, en captivité, il peut manger des légumes. Churchill, au Manitoba, a la particularité d'être la capitale mondiale de l'ours polaire. … Par exemple, au Canada, un ours blanc femelle a pris plus de 400 kg en neuf mois. L'ours blanc possède la morphologie d'un ours typique : un corps imposant, une fourrure abondante, une grande tête rectangulaire, de petites oreilles arrondies, une courte queue et des pattes puissantes et épaisses. Au même titre que l’ours kodiak, l’ours polaire est considéré comme le plus grand carnivore terrestre. Ce texte de loi interdit de tuer, blesser ou même harceler toutes les espèces marines de mammifères, y compris les ours blancs. Après sa sortie de tanière aux alentours de mars, la reproduction de la femelle a lieu en juin. Ces données peuvent être prises comme une indication des pressions qui pèsent sur eux. Le terme de sous-population serait donc plus adapté que celui de sous-espèce dans ce cas. Son nom latin, Ursus maritimus, signifie « ours de la mer ».Un nom approprié pour ce géant qui passe lâ essentiel de sa vie sur la banquise et qui est capable de nager en mer sur des distances importantes, parfois quelques centaines de kilomètres. Ceci s'explique par l'accumulation des graisses de phoque qui sont mangées au printemps[9]. Il semble cependant qu’elles ne soient pas très graves, puisque d’autres espèces de l’écosystème, qui constituent les principales proies de l’ours polaire (le phoque barbu, le phoque annelé, le morse), sont elles aussi menacées par le réchauffement climatique. L'habitat des ours blancs est naturellement limité par l'étendue de la banquise et par les plaques de glace dérivantes dont ils se servent comme plate-forme pour la chasse au phoque ainsi que pour l'itinérance et l'élevage des jeunes. Auparavant classée dans la catégorie « risque faible, dépendant des efforts de conservation » selon la liste rouge établie en 1996, l'espèce se trouve désormais dans la catégorie « vulnérable »[47]. L'Ours polaire (Ursus maritimus) est un grand carnivore à fourrure blanche et à peau noire. Elle interdit aussi l'importation de « trophées » d'ours blancs aux États-Unis[55]. Il est Bien que cette zone soit l'objet d'importants enjeux politiques, ces pays ont réussi à préserver une certaine collaboration pour la défense de l'ours blanc. "Ursus maritimus" (On-line), Animal Diversity Web. Cependant, la disparition de la banquise, terrain de chasse et de reproduction et de vie (élevage des petits) de l'ours, entraînerait à plus long terme son déclin. L’ours polaire dévore surtout la graisse et la peau de ses victimes laissant aux charognards une bonne partie de la viande. Seule la femelle "hiverne" après avoir donné naissance à ses petits : la température de son corps ne baisse pas et elle peut se réveiller rapidement si besoin. Il trouve l’eau dans la nourriture qu’il mange. Description de la variété. L'ours blanc est le symbole de plusieurs zoos[80], tel que celui de Saint-Félicien au Québec ou de Berlin avec l'ourson Knut, mais aussi de régions comme le Groenland. La dernière modification de cette page a été faite le 18 février 2021 à 21:41. Les bonnes années, l'ours blanc accumule une épaisse couche de graisse avant la débâcle. Fécondée par le mâle, elle porte l'embryon pendant 5 mois (mise bas en décembre) alors que la gestation ne dure que 55 jours ; la femelle produit ainsi une implantation différée (en) de l'embryon. Il mangera des fruits, des oiseaux - … L’ours polaire (ou ours blanc) est un mammifère originaire des régions arctiques. Explication Étonnamment, la peau de l’ours blanc est noire. Le parc national Wapusk au Manitoba, au Canada, est connu pour être la capitale mondiale des ours polaires. L'ours blanc est une espèce vivant autour du pôle nord, au bord de l'océan Arctique, dont l'habitat se limite quasiment à la banquise. C’est l’un des meilleurs endroits pour voir ces ours dans leur environnement, particulièrement à leur arrivée en automne, alors qu’ils attendent que la baie d'Hudson gèle, afin de pouvoir y chasser le phoque[5]. Une fois à terre, il entre alors en « hibernation itinérante » : bien que restant en activité, son métabolisme ralentit sensiblement, permettant ainsi d'économiser énergie et réserves. L’animal possède une fourrure blanche lui permettant de se fondre dans son environnement naturel. Malgré la fonte de la banquise sur cet archipel de près de 50% depuis les années 80, la population des ours polaires y est stable depuis 10 ans. Ainsi donc fut restreinte la chasse aux trophées et bannie la chasse à bord des engins volants et des brise-glace. C'est, avec l'ours kodiak et l'éléphant de mer, l'un des plus grands carnivores terrestres et il figure au sommet de sa pyramide alimentaire. Quel poids font les oursons à la naissance ?Réponse de la rédaction : Les petits pèsent entre 600 et 700 g environ à la naissance. Voici la fiche documentaire sur lâ ours polaire . Plus connu sous le nom d'ours blanc, ce grand animal est au sommet de la chaîne alimentaire de sa région et possède un régime alimentaire omnivore.Cela signifie que l'ours polaire mange tout ce qui lui tombe sous les crocs : de la viande, … Selon un rapport publié en 2005 par le groupe spécialiste des ours blancs de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), les deux sous-populations les mieux étudiées d'ours blancs dans le monde, la population est alors estimée entre 20000 et 30000 individus [35] Mais la population de l'ouest de la Baie d'Hudson au Canada et la population du sud de la mer de Beaufort (États-Unis/Canada), ont connu un déclin respectivement de 22 % et 17 % ces deux dernières décennies[36],[37]. Contrairement aux griffes des félins comme le chat ou le lion, les griffes de l'ours ne sont pas rétractiles. Qui décide du nom des villes, des régions et des pays . Son métabolisme ne lui permet pas de survivre sans glace d'une part[51] et d'autre part les phoques peuvent de plus en plus facilement, de par le recul de la banquise, reprendre leur respiration hors d'atteinte de ce prédateur[52]. Certains modèles climatiques suggèrent même que presque tout l'océan polaire arctique pourrait être libre de glace en été dès le milieu du XXIe siècle[53], mais aucune solution alternative – telle que l'introduction de l'ours blanc en Antarctique – n'est sérieusement envisagée à l'heure actuelle. Ses yeux, son museau, ses lèvres, sa peau et ses coussinets sont noirs. Sa quête de nourriture s’est rapidement portée sur les zones de nidation des oiseaux, faisant des œufs une partie importante de son alimentation. Lorsqu'il chasse, il cache son museau avec ses pattes, ce qui le trahirait sinon. La protection de l'ours blanc fait l'objet d'une classification particulière sur certains territoires : Divers zoos ont transformé l'ours blanc en produit financier rentable, et accréditent l'idée de participer à une sauvegarde de l'espèce. Les trois autres populations en déclin sont celles de la mer de Baffin et du bassin Kane – partagé entre le Groenland et le Canada – et de la Baie de Norvège au Canada. En 2005, le gouvernement du Nunavut augmenta le quota à 518 ours[58] malgré les protestations de plusieurs groupes scientifiques ; environ 50 furent vendus à des chasseurs de trophées[59], le nombre restant donné à des Inuits. Il y a aussi eu le cas d'un Gulo gulo tuant un ours polaire adulte, en lui agrippant le cou pendant de longues minutes jusqu'à l'étouffer[67]. Réponse de la rédaction : L’ours polaire est essentiellement carnivore, car il vit sur la banquise, autour du pôle Nord. Un ours polaire ne mange généralement cette quantité que lorsque ses besoins énergétiques sont élevés. Ces observations sont cohérentes avec les prédictions liées aux changements causés par le réchauffement climatique[54]. Toutefois, nous verrons ensemble que ces grands et magnifiques animaux, que l'on peut retrouver sur la majorité des continents, ne se nourrissent pas que de viande. Ses poils ne sont pas en réalité de couleur blanche. S'il y a 2 Ils peuvent passer du temps en prison. Les deux tiers des ours polaires vivent en territoire canadien, ce qui explique notre relation particulière avec cet ours, ainsi que la responsabilité qui y est associée. Quelles sont les conséquences de la disparition de l'ours polaire sur l'écosystème ?Réponse de la rédaction : On ne sait pas exactement quelles sont les conséquences de la disparition de l'ours polaire sur l'écosystème marin arctique. Pour exemple, en 2007, les femelles de la baie d'Hudson avaient une masse moyenne de seulement 230 kg, contre 300 kg dans les années 1980[11]. Les ours blancs ont cependant la possibilité de produire une descendance fertile en s'accouplant avec des ours bruns[21], suggérant qu'ils ont un ancêtre commun proche[22]. L’ours polaire est capable de ne rien manger pendant plusieurs mois ! L'ours polaire mange-t-il des phoques ? Une telle coloration est mimétique, c'est-à-dire qu'il s'agit d'un camouflage pour pouvoir s'approcher plus facilement de ses proies[13]. L'UICN/SSC PBSG (Polar Bear Specialist Group), un important corps international de recherche et de gestion sur l'ours blanc, reconnaît actuellement une vingtaine de sous-populations dans le monde[30],[31]. L'ours blanc a des prises de poids assez spectaculaires. Ce mythe est bien connu, y compris chez d'autres peuples arctiques avec de légères variantes[79]. Une équipe danoise dirigée par Rune Dietz a mené une grande étude sur le régime alimentaire des ours polaires dans l'est de l' Arctique, et montre qu'il … Il se nourrit de phoques, de poissons, dâ oiseaux de mer et de rennes. Les mâles sont aptes à féconder dès l’âge de 4 ans. Du haut de ses 2,5 m et forts de ses 500 kg, l'ours polaire règne en maître sur le désert blanc de l'Arctique. L'ours polaire est un mammifère vivant dans les régions arctiques du globe (au pôle Nord). Il possède une épaisse couche de graisse et une fourrure qui le protègent du froid. La banquise est dépourvue de végétation, la seule nourriture que peut trouver les ursidés est d'origine animale. L’ours polaire est un grand mammifère carnivore de la famille des ursidés. Steven S. Zumdahl, Jean-Marie Gagnon, Maurice Rouleau. Le Canada a fait de même en 2011. Contrairement à son ancêtre l’ours brun, l’ours polaire est un carnivore se situant au sommet de la chaîne alimentaire. NORVÈGE - La photo, prise par une photographe allemande, choque la toile. Curieusement, l’expérience a montré que le cadavre d’un chien n’était pas consommé. Ces extrémités d'une taille réduite lui permettent également de réduire les pertes de chaleur. L'ours blanc apparaît dans d'autres histoires de la mythologie des autochtones d'Alaska. D’ailleurs, il est devenu le symbole de la puissance et de la résistance de l’Arctique. En mai 2007, une proposition de loi a été présentée au Congrès[62] pour annuler la décision de 1994 et interdire l'importation des trophées[63]. Par rapport à l'ours brun, l'ours blanc a un corps plus long, tout comme son cou et son crâne, mais des oreilles plus petites[6]. L'ours blanc est immédiatement reconnaissable à sa fourrure blanc-jaunâtre (admettant une large gamme de variations individuelles et saisonnières) qui lui permet de se camoufler dans le paysage arctique. L'ours est également un bon pêcheur et utilise ses griffes pour harponner ses proies. On estime que l'espèce pourrait disparaitre d'ici un siècle à cause de la réduction de la superficie et de la qualité de son habitat[48],[49]. Son espérance de vie est de 15 à 30 ans. C'est la diffusion due aux réflexions et réfractions multiples de la lumière visible au travers de ces poils creux qui les fait apparaître blancs[12], de la même manière que la neige. Des signes avant-coureurs ont été observés aux extrémités sud-ouest de son territoire. En été, les ours polaires de certaines régions doivent s’en retourner vers la terre ferme. Plus de 1 000 ours sont abattus chaque année entre la chasse aux trophées (environ 750 en Alaska et au Canada) et le braconnage (plus de 300, principalement en Russie). Leur masse ne les empêche pas d'être très véloces sur la terre ferme. Dessus, un ours polaire sur la banquise norvégienne, visiblement … C'est l'un des animaux les plus emblématiques de la planète qui va très probablement s'éteindre. C'est une situation d'assez rare, mais l'ours peut passer jusqu'à 6 mois sans manger. L'ours blanc (Ursus maritimus), aussi connu sous le nom d'ours polaire, est un grand mammifère omnivore (à prédominance carnivore) originaire des régions arctiques. Dans un article largement cité de 1996, une comparaison de l'ADN mitochondrial de différents ours bruns de l'île Amirauté (en) et des îles Baranof et Chichagof de l'Alaska montre que ces groupes d'ours partagent un ancêtre commun plus récent avec les ours blancs qu'avec les autres populations d'ours bruns du monde[23]. En ce qui concerne les prisonniers de la Tour, l’ours polaire l’a très bien réussi. La mère n'emmène ses petits hors de la tanière que lorsqu'ils sont âgés de 3 à 4 mois ; c'est à ce moment qu'ils découvrent le monde qui les entoure. Une telle espèce très spécialisée serait particulièrement vulnérable aux conséquences de cette perte d'habitat. Les poils de l’ours polaires sont transparents et pas blancs ! L'ours blanc présente un dimorphisme sexuel important : généralement deux fois plus petites que les mâles, les femelles pèsent de 200 à 350 kg et mesurent de 1,8 à 2 mètres[7]. Cette année-là, elle imposa une limite de 150 ours pour 2006 et autorisa la chasse aux trophées pour la première fois[60]. Le pelage se gonfle d'air pour augmenter la flottaison. Son milieu naturel se trouve être les banquises. Avec son corps massif caractéristique et son long cou, l’ours blanc ou ours polaire (Ursus maritimus) est le plus gros carnivore (ou mangeur de chair) terrestre. Mais, outre le fait que ce processus fonctionnerait alors dans les deux sens en favorisant le refroidissement nocturne, cette hypothèse est contredite par des études plus récentes[16],[14]. Un poisson rouge peut-il voir à travers son bocal ? Les premiers signes de déclin ont été observés dans les zones les plus méridionales de son implantation, comme la Baie d'Hudson, et selon une étude publiée en 2016, aucun refuge de l'ours blanc n'est désormais à l'abri des effets du changement climatique.